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Ambition olfactive
Depuis peu, la ville de Nantes commercialise son propre parfum dans une sélection de ses magasins faisant la part belle au design, à la création locale et à l’artisanat d’art. On connaissait les bougies censées capturer les odeurs d’un quartier (Bastille, Jardin du Luxembourg, Palais Royal…), on a entr’aperçu le parfum de l’église Saint Eustache à Paris (cf. Incarnation, Flair 4 novembre 2021), voici à présent celui d’une ville. C’est peu dire que le marketing olfactif est à l’œuvre, confirmation d’une envie d’ailleurs activée par la crise sanitaire. A Nantes, l’idée, menée dans le cadre de son animation culturelle annuelle Le Voyage à Nantes (une proposition de parcours de 20km à travers la ville) a valeur d’exemple. Trois nez ont été consultés et chacune des trois propositions a été soumise au vote de la population, habitants ou visiteurs. C’est celle de Bertrand Duchaufour qui a été retenue, imaginée comme un mélange d’odeurs d’industries, de gourmandise, de rencontres entre le fluvial et le marin et de notes boisées. Puis les designers nantais de l’Atelier Polyhedre ont été chargés d’imaginer le flacon qui évoque un corps liquide, des gouttes d’eau et les empreintes de la mer sur le sable. Enfin, un parcours olfactif a été imaginé pour bien saisir les intentions qui ont conduit à ce parfum. Une manière de redécouvrir l’intimité de la ville.
Pourquoi ne pas imaginer de donner à une entreprise une identité olfactive ? Et de la construire avec ses salariés ?
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