
Ni revue de presse, ni magazine, Flair est un instant de réflexion qui s’invite dans le flux de votre quotidien. Quelques secondes de lecture, une fois par semaine, pour vous permettre de reprendre votre inspiration et regarder le monde d’un nouvel œil.
Un arbre en ville
Les arbres urbains bénéficient d’un statut bien particulier. Ambassadeurs de la nature en ville, ils sont regardés plus attentivement qu’ailleurs tant ils incarnent pour ses habitants ce lien si convoité avec la nature. Conséquence : tout arbre y est vite sacré et malheur à celui qui tenterait de l’abattre. A chaque annonce d’un élagage, les mobilisations ne tardent jamais et la figure du militant enchaîné à un arbre est désormais inscrite dans tous les esprits. Ces mobilisations ne concernent parfois qu’une poignée d’arbres mais leur portée symbolique va bien au-delà. Cinq tilleuls sauvés à Lannion, quatre saules pleureurs à Gémozac, en Charente Maritime, quelques arbres au Champs-de-Mars… Les arbres les plus défendus sont souvent les plus âgés car, présents depuis toujours dans le paysage, leur possible disparition n’en est que plus mobilisatrice. Mais aussi parce que les vieux arbres sont la meilleure solution pour faire baisser la température grâce au phénomène de l’évapotranspiration : ils absorbent l’eau du sol pour la transporter jusqu’à leurs feuilles qui les rejettent ensuite sous forme de vapeur d’eau capable de refroidir l’air environnant. Des vieux arbres sont comme des climatiseurs naturels. Plus efficaces que les jeunes arbres qui résistent mal à la sécheresse et à la canicule… et que les brumisateurs et autres ombrières installés par des édiles en quête de gestes verts…
Gardons le lien !
Abonnez-vous à Flair ! Le flux et le fow de l’actualité vus par Citti. Cliquez ici !
