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Service public
Au Moyen Age, ils étaient intégrés aux bâtiments, ils agrémentèrent ensuite parcs et jardins jusqu’à ce que le baron Haussmann et son architecte Gabriel Davioud les installèrent dans les rues ainsi que divers mobiliers (kiosques, candélabres, vespasiennes). Que serait Paris sans ses bancs ? Une ville peut-elle d’ailleurs exister sans son mobilier urbain ? Un siècle et demi plus tard, la question des bancs n’a jamais été aussi centrale pour tous ceux qui pensent la ville. Car, en cette période de crise sanitaire, le banc est devenu beaucoup plus qu’un endroit destiné aux lecteurs et à tous ceux qui s’y retrouvent pour donner à manger aux pigeons. Pour certains, le banc est un lieu de travail, un bureau en plein air éloigné du tumulte de la vie familiale ; pour d’autres, un espace de restauration de substitution au restaurant d’entreprise ou encore un lieu d’échanges et même, pourquoi pas, si on le décide, un banc de musculation. Pouvoir se poser dans l’espace public est devenu un service attendu d’une ville. Comme l’éclairage, les transports ou l’entretien de la voirie.
Quels matériaux utiliser pour concevoir des bancs respectueux de l’environnement ? Où les placer pour leur permettre d’offrir des points de vue sur la ville ? De quelle longueur les concevoir ? Comment éviter qu’ils ne soient squattés ? Des questions que ne se posait pas le baron Haussmann…
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