Salariés engagés

Une étude ObSoCo (Observatoire Société et Consommation) publiée mi-novembre nous révélait que 58% ses salariés se sentaient en « dissonance cognitive » (dont 25% « très fortement ») quand il s’agit d’évoquer le comportement de leur employeur en faveur de l’environnement. En clair : conscients des enjeux écologiques, (50% des salariés interrogés pensent que la situation est très préoccupante et qu’il est urgent d’agir), ils considèrent que les entreprises qui les emploient n’en font pas assez. Seuls 38 % d’entre eux considèrent qu’elles ont intégré les enjeux écologiques dans leur activité au quotidien et 36 % d’entre d’eux considèrent qu’elles communiquent plus qu’elles n’agissent. Conséquence : 34% d’entre eux déclarent vouloir se reconvertir pour pouvoir exercer une activité liée à la transition écologique. Parmi eux, 16% déclarent même vouloir le faire dans les cinq prochaines années ! Qu’en conclure ? Qu’il devient de plus en plus difficile de travailler dans une entreprise qui ne partage pas ses propres valeurs. Que les actions en faveur de l’environnement sont désormais un véritable critère de choix pour les salariés. Parions que, déjà confrontées à des difficultés de recrutement et de fidélisation de leurs salariés, les entreprises ne manqueront pas de trouver dans cette nouvelle situation une bonne raison de s’activer en faveur du climat.