Ni revue de presse, ni magazine, Flair est un instant de réflexion qui s’invite dans le flux de votre quotidien. Quelques secondes de lecture, une fois par semaine, pour vous permettre de reprendre votre inspiration et regarder le monde d’un nouvel œil.
Playground
Quand on évoque la ville, ce sont toujours les thèmes de la circulation, de la pollution, de la végétalisation et du prix de l’immobilier qui sont convoqués. Plus rarement l’état d’esprit de ses habitants. Et pourtant. Vouloir être une ville où l’on aime s’amuser, où la légèreté et la bonne humeur sont palpables à tous les coins de rues, dessine une perspective séduisante pour ses futurs habitants. Bien plus que celle de figurer au palmarès des « Plus beaux villages de France », tant ce qui est harmonieux à l’œil peut rapidement se révéler ennuyeux au quotidien. Lausanne l’a bien compris en multipliant places et terrains de jeux, clubs de joueurs et magasins de jouets, escape rooms et salles de loisirs destinés à inviter petits et grands à prendre le temps de se détendre et de se rencontrer. La ville dispose même d’un centre où sont conçus des jeux vidéo et d’un festival dont la 8ᵉ édition aura lieu en février prochain. Elle compte aussi une équipe de laser game de compétition et abrite le siège de la fédération internationale des échecs. La preuve que jouer, c’est aussi contribuer au PIB local. Depuis la crise sanitaire, les envies de se retrouver n’ont jamais été aussi fortes. En terrasse, autour d’un verre ou d’un barbecue, mais également dans ces bars à jeux, parfois appelés ludothèques, où se retrouvent les passionnés de jeux de plateaux. On les croyait disparus, happés par la digitalisation galopante, on les retrouve vivants comme jamais dans des centres-villes délaissés. Les villes qui jouent le jeu ont vraiment tout à gagner.
Gardons le lien !
Abonnez-vous à Flair ! Le flux et le fow de l’actualité vus par Citti. Cliquez ici !