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Par le haut
Quelle ville ne s’interroge pas, aujourd’hui, sur la manière d’offrir davantage de place à ses habitants ? Fini le temps de l’extension à tout-va qui multiplie les déplacements et contribue à ruiner les centres-villes, place à l’optimisation de l’existant. A la manière des agents immobiliers, toujours prompts à requalifier un sous-sol en souplex ou à transformer une courette en jardin d’hiver, les villes se demandent comment faire plus avec ce qui est sous leurs yeux. Des yeux qu’elles sont désormais tentées de lever avec l’idée qu’une extension des immeubles par les toits pourrait bien être la solution à leur recherche. Rien de plus simple que de repérer les toits disponibles pour accueillir quelques logements supplémentaires. Alors, pourquoi pas davantage d’extensions par le haut ? Le blocage vient souvent des copropriétés. Certaines pourraient pourtant y voir une source de revenus supplémentaires pour financer des rénovations. Il vient également des mairies et des architectes des Bâtiments de France. La prise de conscience écologique, la hausse des charges énergétiques, les aides fiscales ne pourraient-elles les aider à s’affranchir de ce qui n’est souvent qu’un blocage culturel ? Plus de 30 000 immeubles privés seraient aujourd’hui éligibles à une surélévation dans les dix premières villes de France. Après les roof-tops qui, depuis quelques années, ne cessent de se multiplier en ville, voici venu le temps des roof-flats et même, pourquoi pas, des roof-houses.
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