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Office Rider
Co-working, Tiers lieux, Co-living, Bi-résidentialité, Makerspace encore Happyness Chief Officer… les historiens de demain se diront que la crise sanitaire a aussi eu pour effet de libérer l’imagination. Des mots nouveaux qui traduisent autant un désir de travailler autrement qu’une grande insatisfaction. Renommer le présent permet de démoder plus rapidement le passé. Dernier arrivé en date : les Office Riders. Comprenez : des salariés qui, n’ayant plus de bureaux ou ne souhaitant plus s’y rendre, choisissent de se retrouver chez des particuliers. Moins cher que les salles mises à disposition par les hôtels ou les places proposées dans les espaces de co-working. Après la location des chambres de leurs enfants partis, de leur résidence secondaire inoccupée, de leur piscine et même de leur jardin, les propriétaires disposent là d’une nouvelle source de revenus. Pourquoi ne loueraient-ils pas aussi leur cave ? Ceux qui veulent accueillir des Offices Riders en transformant leur salon en open space ou leur maison en espace de team building doivent cependant respecter quelques règles : faire que le lieu ressemble (quand même) à un bureau, soigner les incontournables café-viennoiseries-jus d’orange et, parsemer son intérieur de quelques objets « design » qui seront perçus comme des signes de raffinement. Le tout pour donner le sentiment de n’être ni chez soi pour télétravailler, ni au bureau en présentiel mais « chez autres comme au bureau ». Pas d’erreur, l’époque roule bien à l’hybride.
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