Grand air

Avec la crise sanitaire, de nouvelles préoccupations ont émergé parmi lesquelles figurent celles concernant la qualité de l’air. Certes, chacun avait plus ou moins pour réflexe d’aérer régulièrement son intérieur ou son bureau, mais le geste semblait anodin. Le voilà soudainement chargé d’une dose d’anxiété. Presque un geste santé. Résultat : on ne compte plus aujourd’hui le nombre d’appareils dont la mission est de veiller à la qualité de l’air que l’on respire. Il faut dire qu’entre nos aspirations au « bon air » et la crainte de rencontrer le virus, les motivations ne manquent pas. Depuis le début de la crise sanitaire, six Français sur dix disent veiller davantage à la qualité de leur atmosphère. Les purificateurs d’air sont nos nouveaux climatiseurs intelligents, capables d’intervenir sur la température comme de filtrer et de capturer bactéries et virus. On peut aussi compter sur les montres connectées qui mesurent le taux de saturation en oxygène de l’air. Jamais l’invisible n’a été aussi visible.
Dans l’entreprise, pourquoi ne pas imaginer des thermostats renseignant sur la qualité de l’air ou des horloges signalant le moment d’aérer les pièces ? La qualité de l’air comme nouveau signe du confort moderne.