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Forêts urbaines
Au moment où la presse ne cesse d’évoquer l’envie de quitter la ville qui saisit tous ceux qui pensent (encore) que l’herbe est plus verte ailleurs, il n’a jamais été autant question de forêts urbaines. Paris veut les multiplier et de nombreuses villes y songent aussi. Forêt urbaine, le mot sonne comme un oxymore. Ne faut-il pas s’éloigner de la ville pour accéder à la forêt ? Michel Desvignes, paysagiste au nom champêtre prédestiné, est considéré comme la référence en la matière. Ses forêts urbaines sont très appréciées et son ambition est de réconcilier la ville et la forêt. Il préconise des plantations d’arbres serrés, et non alignés, sur de petits périmètres qui ne sont ni des places, ni des jardins. Haussmann, contemporain de Pasteur, minéralisait la ville et y voyait un acte de santé publique. Aujourd’hui, les arbres viennent aider la ville à respirer, assurer la biodiversité et séduire ses habitants en quête d’ailleurs. A Paris, après les forêts de bouleaux plantées au cœur d’un ensemble de logements sociaux dans le XIX ième arrondissement et dans le jardin de la Maison de la Radio, les prochaines réalisations de Michel Desvignes seront visibles autour de la tour Montparnasse et à La Défense. On n’a pas fini d’entendre parler des forêts urbaines.
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