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Evasion
Cette fois-ci c’est officiel, après les fantasmes, la réalité : il n’y a pas eu d’exode massif des villes vers les campagnes comme les médias aiment nous le raconter depuis la fin du confinement. Les grandes villes concentrent toujours la majorité des destinations selon une étude publiée fin février, intitulée « Exode urbain : un mythe, des réalités » et réalisée en partenariat avec Leboncoin, SeLoger, Meilleurs Agents et La Poste. La pandémie aurait plutôt accéléré des tendances préexistantes à la crise : des migrations vers des villes un peu plus petites et vers les couronnes périurbaines. Un « desserrement » urbain comme disent les experts. 43% des départs enregistrés dans les 12 premiers mois de la crise se sont ainsi effectués vers les villes d’au moins 200.000 habitants, contredisant l’idée d’un « désamour des villes », tandis que les espaces ruraux ne représentent qu’une faible part des destinations (18%), en hausse d’un point seulement entre l’avant et l’après-Covid. Le phénomène reste minoritaire et concerne beaucoup les territoires proches des centres urbains. L’étude confirme par ailleurs que l’attrait des littoraux, déjà à l’œuvre avant le Covid, se poursuit, notamment sur la côte atlantique, et bat en brèche l’idée d’un profil type susceptibles de déménager à la faveur de la crise : des CSP+, évidemment, mais aussi des familles, des pré-retraités et des retraités. Tous animés par un même désir de grand air, d’espace… et de changement de vie…
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