Equilibre et intégration

Selon une étude parue le 17 octobre menée par l’institut YouGov sur la qualité de vie au travail auprès d’un échantillon de 300 décisionnaires RH travaillant dans des entreprises de plus de 50 salariés, 80% d’entre eux pensent que la crise sanitaire a eu un impact sur l’organisation du travail et 60 % considèrent que les collaborateurs sont moins engagés dans leur entreprise. Jusque-là, rien de vraiment surprenant. Dès que le distanciel apparait, tous les défauts du présentiel resurgissent… Mais seuls 36 % des décisionnaires RH interrogés considèrent que la qualité de vie au travail implique l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Un tiers seulement donc. Le résultat a de quoi étonner alors qu’il est difficile de trouver un représentant de la Gen Z ou des Millenials qui ne voit pas cet équilibre comme une absolue nécessité de son implication au travail… L’étude nous révèle aussi que l’intégration dans l’entreprise ne prime que pour seulement 18% des DRH sondés. Le résultat a de quoi surprendre. Car, s’ils ne proposent pas un imaginaire d’épanouissement à leurs salariés et s’ils ne visent pas leur intégration dans l’entreprise, comment les DRH vont-ils pouvoir faire face aux mouvements (certes, pour le moment largement intentionnels, mais pour combien de temps encore ?) de Big quiting et de Quiet quiting qui traversent actuellement les cerveaux des jeunes salariés ?