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Des lieux de vie
Comme tous les marchés, celui de la restauration n’échappe pas à la polarisation. Conséquence de l’inflation et des habitudes prises durant la période de confinement, les Français ont modifié leur manière de se restaurer hors de chez eux. À une extrémité, priorité au plaisir, durant les vacances ou pour fêter un événement ; de l’autre, une attention forte portée à l’addition, en particulier à l’heure du déjeuner. La restauration collective, qui retrouve des couleurs, et les boulangeries sont les premières à en bénéficier. En janvier et février derniers, les ventes de ces dernières ont augmenté de 5%. Une évolution qui ne pouvait que conduire les restaurants à leur répliquer. Entrées simplifiées pour réduire les prix et inciter à ne pas commencer son repas par un plat « en direct », dessert intégré au café et, entre les deux, plats de taille réduite mais à la présentation soignée pour être dignes de figurer sur les réseaux. On comprend pourquoi le modèle du « bouillon » a actuellement le vent en poupe. Du côté des fast-foods, la stratégie d’adaptation est encore plus spectaculaire avec des propositions de burgers et de wraps (le nouveau relai de croissance) à moins de 3 euros quand ce ne sont pas des « repas » à moins de 5 euros… Si l’objectif poursuivi est, à chaque fois, de reconquérir les petits et moyens consommateurs, il est aussi de préserver la vie au cœur des villes car la mission des restaurants est autant de faire entrer des clients chez eux que de les faire sortir de chez eux….
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