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Autour du pot
Depuis le 16 février, les pots sont de nouveau autorisés en entreprises, soit quasiment deux ans après le début du premier confinement. Seuls vin, bière, cidre et poiré sont toutefois permis. Il y a, bien sûr, les pots de départ comme point final digne et honorable d’un moment plus ou plus long donné à l’entreprise. Mais aussi, et de plus en plus, des pots destinés à fêter une arrivée (fut-elle du printemps ou de la galette des rois…) ou un résultat particulièrement bon. Plus l’entreprise est irriguée par de jeunes salariés, plus les occasions de se retrouver se multiplient, preuve que créer des moments collectifs leur est nécessaire pour éprouver leur appartenance à l’entreprise. Une manière de prolonger l’esprit BDE de leurs études… Si le rite du pot permet « de faire société » et d’humaniser l’entreprise en mettant un visage (et même un corps) sur ses différents métiers, il incarne aussi un moment où les hiérarchies disparaissent puisque tout le monde échange de manière égale autour du buffet. Pas si fréquent en entreprise sauf, peut-être, dans les ascenseurs… Faire un pot est une manière de fidéliser des collaborateurs de plus en plus volatiles et permet de s’extraire de la simple dimension opératoire du travail pour n’en garder que la dimension plaisir et conviviale. Signalons enfin que l’entreprise est aussi le lieu où se nouent beaucoup de relations affectives à qui les pots en tous genres offrent de bien diverses façons de se nouer…
Le pot vient brouiller à sa manière les frontières entre vie professionnelle et vie privée. Un peu comme le télétravail finalement. Mais en plus convivial.
Gardons le lien !
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