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Archi vintage
Puisque les vide-greniers et le vintage n’ont jamais été autant courus, comment s’étonner que l’architecture n’en profite pas à son tour ? Les immeubles et maisons des années 50-70 sont désormais recherchés par tous les amateurs de biens de collection. Pas sûr que l’on assiste, dans quelques années, au même phénomène avec ce que les agents immobiliers appellent des « maisons d’architectes » qui ne sont en réalité, bien souvent, que des cubes de béton peints en blanc, faiblement inspirés par les principes du Bauhaus (toit plat et fenêtres bandeaux pour l’essentiel) mais suffisamment pour susciter la fierté de leurs propriétaires. Si l’architecture des années 50-70 suscite autant d’intérêt, c’est d’abord parce qu’elle vient nous raconter une époque marquée par des parti pris graphiques forts, le mélange des matériaux (béton, pierre, marbre, ardoise, carrelage), de grandes ouvertures sur l’extérieur, une structuration claire des différentes fonctions d’un habitat (recevoir, dormir, cuisiner, travailler, se reposer) et surtout par la générosité de l’espace et des volumes qui permet d’inventer de nouvelles manières de vivre. Certes, les préoccupations environnementales n’étaient pas vraiment prises en compte, mais ne le sont-elles pas aujourd’hui un peu trop et, souvent, de manière très démonstrative et uniforme avec ces maisons aux allures de fausses cabanes en bois qui poussent un peu partout sans aucune considération pour leur environnement ?
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