Sobriété énergétique

La conception des lieux de travail a d’abord été animée par une quête de productivité et de rentabilité. Mais ça, c’était avant. Depuis une dizaine d’années, le bien-être des salariés est pris en compte, surtout lorsque les réponses apportées conduisent à une plus grande efficacité de leur part. Gagnant-gagnant. Voilà maintenant le temps des questions énergétiques. Et il ne s’agit plus de se demander où installer des jardins verticaux et des espaces de culture partagée mais de réfléchir aux moyens à mettre en œuvre pour réduire la facture énergétique de 10%. Winter is coming et c’est toute l’organisation du travail qui risque d’en être modifié. Les plans de sobriété énergétiques se multiplient. Diminuer les pixels, limiter les fichiers volumineux, réduire la taille des images des sites web. Toujours ça de pris. Mais aussi décaler la production sur des horaires de nuits et de week-end, limiter le chauffage à 19 degrés ainsi que les déplacements professionnels, arrêter le chauffage dans les couloirs quand ils existent encore. Place à l’imagination ! Certaines entreprises suggèrent que leurs salariés restent davantage en mode télétravail. Mais n’auront-ils pas envie, eux, de passer plus de temps au bureau pour être au chaud ? Qui aurait imaginé que l’arbitrage présentiel/distanciel pouvait aussi se régler à coup de degrés Celsius ?