Jeunesse et travail

La question des jeunes et du travail hante actuellement l’esprit de tous les DRH. A juste titre. D’un côté, le travail qui s’est trouvé questionné à l’aune du sens et bouleversé par les nouvelles habitudes induites par le télétravail. De l’autre, des jeunes qui ont grandi avec des référents inédits produits par les réseaux sociaux, inquiets de leur futur et qui ont parfois vu les ravages du travail sur leurs parents. Assez pour qu’ils regardent le monde de l’entreprise d’un œil critique… Pourtant, selon une étude publiée début février par l’Apec et le think tank Terra Nova, si 59% des actifs de 45 à 65 ans estiment que les jeunes professionnels sont moins investis au travail que leurs aînés, près d’un jeune en emploi sur deux estime que son travail est aussi important, voire plus important que les autres sphères de son existence. Et, contre toute attente, 40% des jeunes interrogés disent accepter les décisions hiérarchiques par principe. Des résultats à moduler selon les critères socio-professionnels, certes, mais qui viennent prouver que l’on peut parfaitement demander un meilleur équilibre vie pro et vie perso sans que cela signifie pour autant un moindre investissement dans son travail…